Regarde autour de toi
Regarde ses yeux
Les yeux de celle que tu aimes
Ou touche un arbre
Simplement
Et enlace son écorce
As-tu déjà essayé
Essaie et tu comprendras
Tu ne l’as pas seulement caressé
L’arbre t’a répondu à sa façon
Il t’a manifesté son affection
Alors à cet instant tu comprends
L’arbre est bien plus qu’une forme végétale
Et ressentirais-tu cette connexion existentielle
Avec tout ce qui nous entoure
Telle une communion
Ton hirondelle est un être à part
Elle ne sait pas encore vraiment où est sa place
Mais elle la trouvera
Elle le sait
Intuitivement
Une relation se doit d’être authentique
Elle a l’amour comme racine
Le partage du désir et du plaisir
Comme tronc et feuilles
Elle n’exige rien
N’attend rien
Et lorsque les routes se sépareront
Les amants se glisseront des adieux avec gratitudes
D’avoir joué un rôle important l’un pour l’autre
D’avoir partagé tant de joie de bons moments
Ce n’est qu’en se libérant de la prison
De son conditionnement
Des idées morales ou immorales
Du péché ou de la vertu
Que nous trouvons la vérité
Au fond de notre cœur
Et commençons à voir la vie
Dans sa nudité
A la fois douce et cruelle
La dualité des choses est une réalité
Le Ying et le Yang est une réalité
Tout n’est pas blanc ou noir
Photo. Branco e negro.
© 2011. Ángela Pontes Rodríguez
un texte d'une cohérence parfaite et d'une délicate poésie!
RépondreSupprimerEntre la peur de mal faire et le désir de bien faire , il y a la même différence qu’entre la mauvaise conscience et la bonne volonté...
Supprimeroui,James ...
SupprimerBonjour James, j'aime, merci, à bientôt,Emelle.
RépondreSupprimertrès beau poème
RépondreSupprimerInstant parfait
RépondreSupprimerJ’étais dehors dedans ma chaise
Avec lilas sapin rusty fina
Vigne vierge tamaris
Tourterelles
Besoin de rien
Souffle léger
Deux heures sans parler
Sans me taire
Sans mal
Instant parfait
Et j’ai pris ma main en photo
Ma main immense
Aux veines bleues
Ma main christique
Qui brûle de donner
De s’ouvrir de toucher
Avec ma grosse bague
Et rien
Besoin de rien
Une abeille
Une odeur
Un train au loin
Ah que le temps s’arrête
Je fais partie de l’arbre.
Marine
16 juillet 2012- 17h30
l'arbre bourgeonne et son fruit nous étonne
RépondreSupprimerLorsque j'étais petit, j'étais tellement pauvre que même l'arc-en-ciel je le voyais en noir et blanc... Depuis je vois la vie en rose !
RépondreSupprimerGrisée...je suis... grisée...Merci James
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