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vendredi

Lettre noire et blanche


Regarde autour de toi
Regarde ses yeux
Les yeux de celle que tu aimes
Ou touche un arbre
Simplement
Et enlace son écorce
As-tu déjà essayé
Essaie et tu comprendras
Tu ne l’as pas seulement caressé
L’arbre t’a répondu à sa façon
Il t’a manifesté son affection
Alors à cet instant tu comprends
L’arbre est bien plus qu’une forme végétale
Et ressentirais-tu cette connexion existentielle
Avec tout ce qui nous entoure
Telle une communion
Ton hirondelle est un être à part
Elle ne sait pas encore vraiment où est sa place
Mais elle la trouvera
Elle le sait
Intuitivement
Une relation se doit d’être authentique
Elle a l’amour comme racine
Le partage du désir et du plaisir
Comme tronc et feuilles
Elle n’exige rien
N’attend rien
Et lorsque les routes se sépareront
Les amants se glisseront des adieux avec gratitudes
D’avoir joué un rôle important l’un pour l’autre
D’avoir partagé tant de joie de bons moments
Ce n’est qu’en se libérant de la prison
De son conditionnement
Des idées morales ou immorales
Du péché ou de la vertu
Que nous trouvons la vérité
Au fond de notre cœur
Et commençons à voir la vie
Dans sa nudité
A la fois douce et cruelle
La dualité des choses est une réalité
Le Ying et le Yang est une réalité
Tout n’est pas blanc ou noir

 
Photo. Branco e negro.
© 2011. Ángela Pontes Rodríguez

9 commentaires:

  1. un texte d'une cohérence parfaite et d'une délicate poésie!

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    1. Entre la peur de mal faire et le désir de bien faire , il y a la même différence qu’entre la mauvaise conscience et la bonne volonté...

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    2. oui,James ...

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  2. Bonjour James, j'aime, merci, à bientôt,Emelle.

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  3. Instant parfait

    J’étais dehors dedans ma chaise
    Avec lilas sapin rusty fina
    Vigne vierge tamaris
    Tourterelles
    Besoin de rien
    Souffle léger
    Deux heures sans parler
    Sans me taire
    Sans mal
    Instant parfait

    Et j’ai pris ma main en photo
    Ma main immense
    Aux veines bleues
    Ma main christique
    Qui brûle de donner
    De s’ouvrir de toucher
    Avec ma grosse bague
    Et rien
    Besoin de rien

    Une abeille
    Une odeur
    Un train au loin
    Ah que le temps s’arrête

    Je fais partie de l’arbre.

    Marine
    16 juillet 2012- 17h30

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  4. l'arbre bourgeonne et son fruit nous étonne

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  5. Lorsque j'étais petit, j'étais tellement pauvre que même l'arc-en-ciel je le voyais en noir et blanc... Depuis je vois la vie en rose !

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  6. Grisée...je suis... grisée...Merci James

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