Tout à coup, un pinceau de lumière transperce la chambre noire de son repaire en une caresse indélébile où son cœur s'était endormi.
Ebloui, il a hésité, résisté à l'assaut de cette touche étincelante, et par peur, il se cacha derrière la toile de coton blanc encore blanche, droite et inerte sur le chevalet en bois blond.
Peu habitué à aimer, habitué à écouler sur un fleuve monotone ses jours comptés, habitué aux coups de sang dans des flaques d'eau sans images à regarder et tant d'indifférence ... Et sous le soleil de midi, comment résister à l'amour sans protection.
Il voulait juste son ombre, juste toucher l'aube pour rejoindre ses embruns parfumés à l'eau de rose, éternellement. Et le voici face à une faille, une fissure ouverte où ses vaisseaux explosent ses chairs en une écarlate jouissance.
Et le bruit d'une envie folle sous la brise, au milieu de l'après-midi, traverse à nouveau sa fenêtre ouverte aux plaisirs en un rayon de soleil insistant; Et à nouveau ressurgit dans sa vie l'amour !
Je trouve dans cet univers, une atmosphère et une réponse plus franche en rapport avec ce que je voudrais exprimer. le noir et le blanc me conduit vers l’essentiel. C’est un espace réduit, sans nuance, ésotérique où le spectateur est confronté directement avec ce qu’il voit, son attention n’est pas détournée, son imagination peut alors se mettre en marche, son indignation ou sa joie reste fidèle à ses émotions pures.
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